L’UMONS et le Centre Hospitalier EpiCURA consolident leur partenariat scientifique en lançant deux nouvelles thèses de doctorat cofinancées. Ces projets s’inscrivent dans le cadre de la Chaire Innovation Santé. Les thèses portent sur des thématiques innovantes : le traitement du glioblastome et la détection précoce des troubles vocaux et psychiatriques via l’intelligence artificielle. Cette collaboration illustre l’engagement des deux institutions à développer des solutions concrètes pour améliorer la santé des citoyens.
Depuis 2016, l’UMONS et EpiCURA développent un partenariat solide, marqué par la création en 2024 de la Chaire Innovation Santé. Cette chaire vise à promouvoir la recherche médicale et la formation, en finançant notamment des thèses de doctorat. Deux nouvelles thèses viennent s’ajouter à celle de Francesca Luna Vargas, doctorante au sein du Service de Biochimie métabolique et moléculaire de l’UMONS, sur la maladie rénale chronique. Ruddy Wattiez, Vice-Recteur à la Recherche, à l’Innovation et à l’Entrepreneuriat (UMONS) souligne : « Depuis 2016, notre partenariat avec EpiCURA s’est structuré autour d’une ambition partagée : faire dialoguer la recherche académique et la pratique clinique pour répondre aux défis de santé publique. En cofinançant des thèses de doctorat, en lançant des projets conjoints et en développant des formations innovantes, nous construisons ensemble un écosystème régional où la science et le soin se nourrissent mutuellement au bénéfice des patients».
Deux projets innovants pour des avancées médicales
La première thèse, qui sera menée par Olivia Rasson, propose une approche novatrice pour le traitement du glioblastome, un cancer cérébral agressif. Olivia Rasson mènera ses travaux sous la codirection des Professeurs Fabrice Journé (Service de Biologie humaine et Toxicologie de l’UMONS), Sophie Laurent (Service de Chimie générale, organique et biomédicale de l’UMONS), Florence Lefranc (Service de Neurochirurgie d’EpiCURA) et Serge Ndam Mouicha (Service de Radiothérapie d’EpiCURA). Le projet vise à développer des nanoparticules d’oxyde de fer qui émergent comme une stratégie prometteuse pour améliorer l’efficacité de la radiothérapie dans les cancers. Ces nanoparticules seront optimisées pour se lier au récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) surexprimé dans les glioblastomes et ainsi cibler et détruire sélectivement les cellules tumorales, en déclenchant un processus de mort cellulaire appelé ferroptose.
La seconde thèse, portée par Samantha Mairesse, se focalisera sur le développement d’un outil basé sur l’intelligence artificielle afin de détecter de manière précoce des pathologies des cordes vocales et des troubles psychiatriques pouvant influencer les caractéristiques vocales. Ce projet sera co-dirigé par le Professeur Jérôme Lechien, spécialiste en otorhinolaryngologie et responsable de la Clinique de la Voix et de la Déglutition à EpiCURA & Chef du service de chirurgie à l’UMONS, ainsi que par le Professeur Giovanni Briganti, titulaire de la Chaire en Intelligence Artificielle et Médecine Digitale et Chef du service de Médecine computationnelle et Neuropsychiatrie à l’UMONS.
Ce projet vise à développer une méthode non invasive et peu coûteuse pour analyser la qualité vocale et identifier rapidement diverses pathologies des cordes vocales et maladies psychiatriques telles que les troubles bipolaires ou dépressifs, améliorant ainsi le diagnostic et la prise en charge des patients.
Pour François Burhin, Directeur Général du Centre Hospitalier EpiCURA : « Notre priorité reste la santé et le bien-être des patients de notre région. En soutenant des recherches concrètes et innovantes, nous contribuons à améliorer la qualité des soins et à proposer des solutions adaptées aux besoins réels du terrain. Ce partenariat avec l’UMONS est un levier essentiel pour rapprocher la science des enjeux de santé de notre région. »
Ces projets illustrent l’engagement commun de l’UMONS et d’EpiCURA à promouvoir des recherches innovantes au service de la santé publique.